La célébration de la fête du 10 janvier a enregistré sa présence non négociée plutôt spontanée aux cotés des siens à Kpomassè précisément à Dékanmè. Alors que nous l’avions également aperçu au lancement de l’ouvrage autobiographique de Thomas Guézogbé Hadonou, fils de kpomassè, le 28 décembre 2019, une conclusion nous saute à l’esprit après sa ponctualité à ces deux évènements, elle est la suivante : «Bernard Amoussou Sossou est un symbole de l’unité! ». Si la fraternité a déserté le forum chez certains, lui, il est encore animé d’une conviction de partage et de soutien permanent face à ses frères. D’ailleurs, président de l’association du développement de l’arrondissement de Dékanmè, l’homme s’associe à tout acte qui apporte un de plus au mieux-être de sa localité. Il ne se fait pas compter l’histoire des évènements. Il y prend aisément part sans grand bruit. « Le bien ne fait pas du bruit et le bruit ne fait pas du bien », dit-on. Si Bernard aime le domaine de la culture dans lequel il investit à coup sûr, le secteur de l’éducation ne lui quitte pas les yeux. Construction de salles de classe et équipement d’écoles en matériels didactiques seraient par endroit à son actif dans un Kpomassè ayant soif du progrès. Son soutien à la lecture dans les collèges n’est plus à démontrer. Dans le domaine du sport, doit-on oublier les tournois de football qui ont été ses œuvres dans un passé récent. De façon globale, c’est ce que nous connaissons de l’homme. Quand, c’est bon, il faut le dire à haute et intelligible voix sans endommager le tympan d’autrui. « Les kpomassènou » souhaiteraient certainement au fond d’eux plusieurs « Bernard » pour booster le décollage de la localité. Bernard, son attachement à son territoire relève d’un amour profond qui mérite d’être arrosé pour pousser davantage. Le symbole de l’unité, le carrefour de la vie, c’est tout simplement un exemple à suivre, c’est une école à fréquenter. J’oubliais, Bernard Amoussou Sossou est l’actuel Directeur Général de la Société béninoise de la manutention portuaire. Béni soit Kpomassè !
La dernière chose que le chroniqueur attend de l’homme reste un plaidoyer vivant pour que la voie Ouidah-Kpomassè-Allada soit réalisée puisque la poussière empêche certains citadins d’arriver au village. Avec leur 4X4 à deux roues, la terre rouge ne fait de cadeau à personne. Suivez mon regard…
*Prévert Oléman DJOSSOU* ( 11.01.20)