On en rencontre un peu partout dans les villes et même les campagnes. Il s’agit des points de transfert d’argent des réseaux GSM. Ces boutiques ou cabines de fortune drainent de monde chaque jour. Les clients affluent, les uns pour les dépôts les autres pour le retrait de fonds. La ville de Possotomè ne fait pas exception à la règle. Selon les opérateurs et clients, le e-money est un business qui regorge de nombreux avantages. D’abord pour les abonnés GSM ces transferts d’argent permettent entre autres d’éviter les longs déplacements et de faire face aux urgences. Une cliente rencontrée devant un cabine de transfert d’argent ayant requis l’anonymat dévoile les avantages qu’elle tire du transfert d’argent : “les deux réseaux nous permettent de réduire des distances. On t’envoie à n’importe quelle heure l’argent tu viens, tu prends ton argent pour régler ton problème à tout moment.” Un autre, parent d’éléves témoigne qu’il a toujours payé la scolarité de ses enfants par mobile money. Mais à côté de ces avantages figurent bel et bien des risques liés à l’activité de transfert d’argent. Erreur de destinataire, réception de faux billets, problème de connexion face à certains urgences sont entre autres problèmes auxquels l’on peut faire face. Les cabinistes essaient de géré disent-ils: “si il y a un client pour faire de dépôt par exemple, il peut venir avec de faux billets et toi tu ne vas plus retirer ce qui est déposé.” Aux dires des responsables de points de transfert d’argent. “on se trompe de numéro en voulant envoyé de l’argent à quelqu’un ça tombe sur une autre personne.” “J’étais dans une urgence la fois passé et pour retirer de l’argent, on m’a parlé de problème de connexion”, cela a faille me couter la vie” témoigne un client. Comme quoi, toute chose a ses avantages et toujours ses inconvénients, les opérateurs GSM doivent être en mesure de satisfaire leurs clientèles pour une bonne collaboration. Si les points de transfert doivent faire prevue de vigilance, il revient également aux clients de faire preuve de bonne foi.
Florent HOUNKPE